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samedi 1 mai 2010

Conte moderne / Chapitre I

Il était une fois (c'est bien comme ça que les contes commencent, non ?), trois femmes…enfin, deux jeunes femmes (23 ans et 27 ans dans moins d’un mois) et une troisième d’un âge certain (ou d’un certain âge…c'est selon), bref, moi-même en personne…la quarantenaire (ouch, ça fait mal !) du trio.


Ah ! J’allais oublier. Pas de princesse dans l’histoire, pas de prince charmant (lequel soit dit en passant n’est qu’une vue de l’esprit pour les midinettes en mal d’amour ou en mal de je ne sais pas trop quoi), pas de château ni de créatures mythiques (un vampire végétarien n’aurait pas été de trop cependant).

Un conte moderne quoi…


Ces trois non-princesses-sans-château-ni-prince-charmant tournaient en rond dans la maison sans que rien n’arrive à les distraire : internet ? Marre d’avoir le c… posé dans un fauteuil à regarder la vie souvent passionnante (ou en tout cas bien remplie) des autres (on ne va pas s’embêter à détailler les vies moins passionnantes que les nôtres. Ce serait pas rigolo). Vie passionnante/remplie à laquelle nous avons d’ailleurs nous même mis un terme il n’y a pas si longtemps pour de quelconques raisons qui nous paraissent aujourd’hui bien obscures). Télévision ? Idem. Bouquinage (ça se dit ?) ? Ben, on a tout lu. En tout cas tout ce qui traîne à la maison. Et pour cause de 1er Mai, pas possible d’aller faire le tour des libraires. Bon, pour tout vous dire, hier j’ai reçu le tome IV de la saga Twilight en anglishe (Breaking Dawn). Mais là aussi je n’ai pas eu le courage de plonger dans les aventures de Bella et Edward Cullen (enfin, de continuer leur aventure parce que j’ai attaqué le bouquin dès que je l’ai eu entre les mains hier). Non que ça ne me passionne plus (je suis encore et toujours « addicted »). Nan, c’est juste que mon cerveau refuse d’absorber quoique ce soit aujourd’hui.


Nous tournions donc en rond disais-je. Il fait beau et chaud. Un petit tour à la plage aurait dû s’imposer. Malheureusement pour nous, Alger est aujourd’hui le théâtre d’un match de coupe (je parle de foot bien sur) et il est plus sur dans ce genre de situations de ne pas se trouver sur les routes au moment de la sortie du stade olympique (géographiquement tout proche de l’endroit où nous vivons). Qui n’a jamais vu les routes algéroises au sortir d’un match ne pourra pas comprendre.


Pas de plage donc. On s’est alors dit qu’on allait sortir s’acheter des cigarettes (fallait bien trouver un but quelconque pour mettre le nez dehors). Aussitôt dit, aussitôt fait. Munies de nos ipods, clim à fond, nous voila parties vers un quelconque débit de tabac. Puis, nous nous sommes dit qu’il fallait que nous tuiions le temps. Nous sommes donc allées vers le tabac le plus loin de la maison. Ensuite, nous avons décidé que nous n’avions pas encore envie de rentrer à la maison.

Et c’est là que les athéniens s’éteignirent…


Où aller à Alger un 1er Mai et jour de match de coupe ? Ben…nulle part. Il est déjà assez difficile les jours « normaux » de trouver un endroit où l’on pourra se poser sans se faire reluquer par des pervers frustrés (ouais ok pas tous…mais beaucoup quand même), let alone (je ne trouve pas une meilleure expression en français) un jour comme aujourd’hui.


Vous savez ce qu’on a fait ? On a roulé. Pathétique hein ? J’ai mené la voiture vers des endroits que nous ne connaissions pas. Des endroits portant des noms tels que « Saoula », « Sebala »…Mais je suis certaine qu’aucune de nous trois n’a profité du paysage, plongées que nous étions dans nos pensées (légèrement assourdies par la musique…les ipods vous vous souvenez ?).


Au bout d’un moment, on a fini par rentrer. On n’allait pas rouler pendant des heures non plus (because le match si vous suivez).


Il est 18h. La journée (stérile…n’ayons pas peur des mots) va s’achever. Nous allons finir par nous planter devant la téloche (sans la regarder vraiment , en tout cas moi puisque je vais me replonger dans mon Breaking Dawn).

Demain sera un autre jour.


Les cinoches nous manquent (on en trouve ici mais bonjour la distribution), les p’tits cafés aussi (on en a mais il est rarement possible de s’y attabler si l’on est du sexe faible), les balades à pied itou.

Trop de choses nous manquent.


Féfé-qui-à-envie-de-se-programmer-un-départ-vers-les-USA-dans-les-2-ans

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